Il a raison de le souligner, Arthur Schoonderwoerd, le
directeur du festival de Montfaucon/Besançon : l'église de
Montfaucon est magnifique. Comme est délicieuse la vue sur le
premier plateau du Doubs, ce paysage ondulant qu'offre le village,
le long de ses rues pentues.
Simple, la vie, au bout du compte... Suffit de placer devant
le choeur de la dite église une soprano (Veronica Onetto-Curdy).
De laisser son timbre ample et serein emplir tout l'espace.
D'ajouter trois flûtes, un luth, une petite harpe et, cerise sur
le gâteau, une viole de gambe. Faire diriger le tout par Clémence
Comte (cofondatrice du festival). Fermer les yeux, mais
les rouvrir de temps en temps pour apprécier l'alignement des
colonnes de pierre de la nef....
C'était hier, dans la série des avant-premières du festival.
Un concert subtil au titre étrange, "Madame d'Amours". En fait de
la musique telle qu'on la donnait à la cour d'Henry VIII
d'Angleterre...
Tout comme à la cour d'Henry VIII
13/05/2013, Joël Mamet, Est Républicain
11 juin. 20H00. Retour à l'église de Montfaucon pour un programme thématique centré sur le compositeur franco-flamand Johannes Ciconia, qui nous met en contact avec l'ancien parler italien et français du XIVème siècle. Voix expressive dans un répertoire peu fréquenté, la soprano Capucine Keller magnifie ces délicates polyphonies illustratives de la poésie courtoise de l'Ars Subtilior. Puissance maîtrisée et délicatesse permanente au travers d'un visage expressif laissent parler l'accompagnement tout aussi exquis et gracile de l'ensemble Les Alizés, avec ses flûtes à bec, sa harpe gothique, sa vièle, ponctuant finement la tristesse dénuée de toute violence et la douce résignation qui se dégagent des textes. La flûte de Clémence Comte semble, par moments, prendre des intonations humaines par le biais des ornements sophistiqués entourant des mélodies melliflues. Le public goûtera avec surprise les intermèdes puissants des trompettes à coulisses, chalémies et bombardes de l'ensemble Les Haulz et les Bas, remplissant sans difficulté nef et bas-côtés. Compte tenu de leurs difficultés d'utilisation, la virtuosité des instrumentistes et leur justesse ne peuvent que forcer l'admiration.
6ème Festival de musiques anciennes de
Besançon-Montfaucon
4 juillet 2011, Nicolas Mesnier-Nature
www.classiqueinfo.com
…On entend tout d'abord la flûtiste à bec, Clémence Comte, avec sa sonorité ronde, très baroque, au timbre doux, qui souligne les passions de la musique avec les ornements qui lui appartiennent et une justesse très sûre (chez Telemann comme chez Bach, l'instrument va jusqu'à son registre le plus aigu). Le deuxième pilier de l'ensemble est le claveciniste Menno van Delft…
CD Telemann : Trios & concertos
20/06/2007, Klassiek-heute.com
…Clémence Comte, flûte à bec, brille par sa façon libre et large de modeler le son, de le colorer de manière fascinante. La sonate TWV42 : B4 qui ouvre le programme est particulièrement belle ; Clémence Comte est absolument au top de sa forme dans la sicilienne. Rarement on entend de la flûte à bec si dansante, légère et nuancée…
CD Telemann : Trios & concertos
06/07/2007, Christine Bayer, magazin.classik.com
…Les changements de rôle du clavecin sont assumés avec sensibilité par Menno van Delft, et la flûte à bec de Clémence Comte, par ailleurs, est une merveille de justesse, en soi-même comme au sein des complexes textures d'ensemble…
CD Telemann : Trios & concertos
allmusic.com
La salle de concert était comble…. J'étais très impressionné par le jeu de la flûtiste à bec, Clémence Comte, et particulièrement touché par une composition débutant flûte seule, rejointe ensuite par le clavecin et la viole de gambe. C'était tellement merveilleux : d'émotion, j'en avais les larmes aux yeux…
16 juillet 2006, Volkskrantblog
C'était une soirée parfaite, hier, à l'église anglaise (Amsterdam)… Le jeu de Clémence Comte a été un jour qualifié par la critique d' « ear catcher » - elle pose un ton, un sentiment, dès la première note. Avec le violoniste Igor Roughadze, elle détermine une ligne puissante…
19/02/2006, aartsvanzoest.nl
…Le jeu de la flûtiste à bec, qui a joué de divers instruments et a parfaitement su utiliser l'acoustique de l'église, était magnifiquement articulé…
Sonorités royales de Händel à Blokzijl
1 mars, 2005, De Stentor, Dick Idema
…les flûtes que joue Clémence Comte sont des copies du 17ème siècle qui possèdent un caractère très personnel. Elles sont difficiles à jouer quant à leurs doigtés et à la justesse, mais entre les mains de Clémence Comte ces flûtes prennent véritablement vie et les problèmes techniques semblent inexistants. Avec Johannette Zomer, elles sont toutes deux les « ear catchers » de cet ensemble ….
CD
Concerto delle Donne
Janvier 2004, Marcel Bijlo, Tijdschrift voor Oude Muziek
La participation des instrumentistes est une grande réussite, à commencer par celle de Clémence Comte à la flûte à bec, dont il faut noter tant la beauté du timbre que sa verve dans l'improvisation…
CD Concerto delle Donne
Giovanni Toffano, Classics n°26 – anno 3
…Sous la direction précise et dynamique de Clémence Comte, l'ensemble… séduit par la beauté des couleurs instrumentales…
CD Concerto delle Donne
Répertoire n°163
…en particulier, le jeu de la flûtiste à bec, Clémence Comte, était remarquablement sûr et expressif. Avec le timbre flexible et royal de sa flûte, elle a fait preuve de la même éloquence que Johannette Zomer avec sa voix…
06/02/2003, Marjolijn Sengers, Eindhovens Dagblad
La flûtiste, Clémence Comte, fait alterner misère et gaieté joyeuse, qu'elle peut aussitôt infléchir pour faire place à une souffrance démesurée. C'est ainsi que commence la Conzona terza (…) de Bartolomeo de Selma y Salaverde, avec des phrases d'une intense mélancolie qui se gonflent un instant pour de nouveau s'effondrer. Les lignes tout à coup s'effrayent, se renforcent au sein de traits staccato extrêmement rapides avant de se refréner, fatiguées, et de disparaître doucement. Le jeu de Clémence Comte, intense, est d'une grande beauté.
Lidy van der Spek, Leidsch Dagblad, 26/04/2001
Cantate BWV 182. Les trois chanteurs ont bien chanté leurs airs. L'air de l'alto a ému jusqu'aux larmes grâce à une partie de flûte à bec jouée de façon incroyablement merveilleuse. La flûte avait déjà jeté ses feux dans la sonate d'introduction aux côtés d'un violon tout aussi remarquable.
Paul Bremmers, Woerdsche Courant, 15/04/2000
…Dans les variations pour flûte à bec du Fluyten Lust-hof de Jakob van Eyck (…) Clémence Comte a imposé le respect par sa sonorité douce et son phrasé très nuancé.
Bjella Luttmer, Haarlems Dagblad, 29/05/2000
…L'émotion était également au rendez-vous avec le récital de Robert Expert, falsettiste expressif au beau timbre et à la voix ample [...] qui peut rappeler Gérard Lesne. Ses interventions étaient émaillées des sonates et autres chaconnes de Castello, Fontana, Vitali, Selma y Salaverde, Pandolfi Mealli. On aura admiré les trois merveilleuses cordes (viole de Maaike Boekholt, harpe de Margit Schultheiss, théorbe et guitare de Regina Albanez), et les frétillements de la flûte de Clémence Comte, dignes du rossignol. Le principe du thème et de ses métamorphoses successives (diminutions, augmentations, transpositions) renvoyait aux très beaux textes baroques des airs de Peri (très beau Qual cadavero spirante), D'India, Monteverdi, Montesardo, De Borja, Frescobaldi
Festival Ambronay, septembre 2000, Frédéric
Gabriel,
www.concertonet.com
Voici un CD qui ne peut que séduire... Le style est superbe, Monteverdi, Peri, Frescobaldi, D'India, Sweelinck et Carissimi parfaitement servis dans ce patchwork d'instruments d'époque et de deux voix. Après la femme idéale de l'amour courtois, voici la femme charnelle de la Renaissance aux confins du maniérisme...
CD Va Donna Ingrata
Jacques Doucelin, Le Figaro, 29/01/99
Clémence Comte possède une telle maîtrise de ses instruments et une technique si merveilleusement naturelle que l'on ne peut imaginer une quelconque difficulté (…). Mais ce qu'il faut mentionner avant tout c'est l'intensité de son jeu.
Harry van Geesink, Baarnsche Courant, 11/11/1998
Clémence Comte joue de diverses sortes de flûtes à bec d'une façon véritablement exquise.
Onno Hoedeman, Uitkijkpost, 08/97
…mais on pouvait aussi se délecter du jeu des instruments, surtout de celui de Clémence Comte, qui a fait entendre un magnifique jeu legato et qui, comme par magie, a pu obtenir d'un simple instrument des sonorités si diverses.
Els Boer, Gooi en Emlander, 09/11/1998